« Nous t'avons envoyé (ô Mohammed) avec la vérité, comme annonciateur et avertisseur…S’ils (les incrédules) te traitent d’imposteur, ceux qui vécurent avant eux ont crié au mensonge quand leurs Prophètes, vinrent à eux avec des preuves évidentes, les Ecritures et le Livre Lumineux. » (Coran 35. 24. 25).
« Ô gens du Livre ! Notre Messager (Mohammed), est venu pour vous instruire sur la cessation des Messagers (de Dieu), afin que vous ne puissiez pas dire : « Il ne nous est venu ni Annonciateur ni Avertisseur. » Voilà (maintenant) qu’un Annonciateur et un Avertisseur est venu à vous. Et Allah est Omnipotent. » (Coran. 5. 19)
C'est en l'an 570 de l'ère chrétienne, le lundi 12ème jour du mois de Rabi' el Aouel que naquit à La Mecque, Mohammed, le futur Prophète de l'Islam, que le Salut et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, qui est connu, notamment dans la langue française sous le nom de Mahomet. La déformation de son nom, constitue la première des nombreuses altérations, qui allaient marquer l'histoire de l'Islam et de son Messager. De fait, alors qu'en Arabe, langue dans laquelle a été révélé le Coran, Mohammed signifie « Le loué, le béni, ou le digne de louanges », les Occidentaux allaient corrompre ce nom et le transformer en Mahomet (ma hommid) signifiant exactement le contraire (celui qui n'est pas béni) ou encore en « Mahound », prince des ténèbres, autre nom de Satan.
« Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a été interrogé au sujet du sens de la parole d’Allah le Très-Haut : « Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. » (Sourate 03 la famille d’Imran, verset 28) Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Au niveau de la Loi (Chari’a) cela veut dire Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même afin de le craindre et de ne pas se croire à l’abri de Sa ruse en tout ce qu’Il vous octroie comme faveurs et en tout ce dont Il vous préserve comme nuisance parmi les méfaits,
Apologie défensive d’Abul ‘Abâss Ahmat At Tijânî. Télécharger
“Soit un miroir oxydé dont la rouille couvre la surface, offusque la clarté et empêche nos images de s'y imprimer. Normalement, un miroir est susceptible de recevoir les images et de les réfléchir telles quelles. Celui donc qui voudra le remettre en état devra s'acquitter de deux besognes : frotter et polir, c'est-à-dire disposer le miroir face au vrai.
C’est Ibn Khaldûn qui faisait le reproche aux historiens arabes de se contenter de relater et de transmettre, au lieu d’expliquer. En pédagogue assumé, ne laissant jamais s’échapper l’opportunité d’instruire, Cheikh El Hadji Malick Sy a toujours procédé par la convocation des contextes, des temporalités et des lieux de mémoire pour donner une véritable « représentation mentale » de l’environnement qu’il décrivait et des hommes qui le marquèrent. Pour son époque, l’œuvre de Cheikh El Hadji Malick Sy, surtout pour ce qui est de la Sîra ou hagiographie prophétique, se distingue par une nette ouverture aux sources de l’Histoire universelle dans leur diversité. Dans le Khilâçu Dzahab (L’Or décanté sur la Biographie du Prophète), l’environnement prophétique décrit par Maodo est constamment mis en relation avec l’histoire universelle ; ce qui renseigne fortement sur sa maîtrise des sources et surtout son incontestable connaissance des contextes.
Né en 1165 à Murcie (en Al-Andalus) et mort en novembre 1240 à Damas, Ibn Arabî est un théologien et un maître soufi arabe, déployant une pensée extrêmement complexe et fascinante.
La notion de l'expansion de l'univers est très récente. Elle date du vingtième siècle seulement. Les anciennes civilisations n'avaient aucun moyen de constater l'existence d'un tel phénomène. Aussi, la question de savoir si l'univers était stationnaire ou en expansion ne s’était jamais posée. Il n’y avait aucune raison pour s’interroger sur un phénomène, dont personne n’a pu percevoir les effets. Nul n’avait de raison de s'interroger sur quelque chose qui n'existait pas. Le ciel était plutôt synonyme de ce qui est vaste, immuable et éternel. Les observations célestes de l'époque étaient surtout consacrées aux influences astrologiques qui étaient attribuées aux différents astres où seules les cinq planètes, Mercure, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter étaient connues. Par la suite vinrent s’ajouter les constellations figurées par des personnages ou des animaux légendaires. Ce n’est que beaucoup plus tard, que les fondements de l’astronomie furent introduits, pour constituer une discipline à part entière.
EL Hadj Baba NDIONGUE de Podor avait bien pesé et soupesé ses mots lorsqu'il a demandé au Cheikh : " où est le Calife ? Le Calife est {vraiment} le Calife ".
Il était le Calife parce qu'il était le successeur naturel et l’héritier choisi de Maodo et cet ultime titre lui revenait moralement et spirituellement de droit. En effet, il incarnait son père dans sa droiture, dans ses principes de conformité avec les préceptes sacrés qui régissent nos liens infalsifiables avec l’Éternel. Il avait pris en main le destin de la Voie tracée par Sidi Ahmed Tidiani dont Malick était le continuateur agrémenté et assermenté avec de larges prérogatives. La famille de Maodo n'a pas subi le vide que pouvait occasionner sa disparition parce que le Calife assumait pleinement la continuité de la responsabilité paternelle en dépit des combats rudes auxquels il devait faire face pour que le précieux héritage ne soit pas à la merci d’influenceurs bien affûtés.